Authentiques icônes par excellence, les machines à sous sont aussi inextricablement liées à l’univers des casinos que l’âme spirituelle le serait au corps physique. Péjorativement affublées du sobriquet de ‘bandit manchot’, les machines à sous se distinguent par des règles d’une simplicité enfantine, qu’importe leur variante. Associées à un jackpot progressif, elles peuvent également changer votre vie en l’espace de quelques secondes. Si leur concept vous est étranger, laissez-nous vous en exposer les règles pour clarifier les choses.
Aux machines à sous, il est inutile de mémoriser des stratégies d’approche horriblement compliquées ! Vous ne resterez certainement pas insensible aux poussées d’adrénaline induites par la mise en mouvement des bobines. Ce jeu de casino, conditionné par le hasard le plus absolu, obéit à des règles simplissimes qui peuvent se résumer en trois phases distinctes :
Une fois les bobines immobilisées, la position finale des symboles détermine ou non la victoire du joueur sous forme de gains de valeur variable et ce, indépendamment des manches précédentes. Bien qu’un sacré bout de chemin ait été parcouru depuis les machines rudimentaires de Sittman, Pitt et Fey, le principe du jeu n’a pas évolué d’un iota. Toutefois, de nombreuses améliorations techniques et avancées technologiques auront contribué à embellir significativement votre expérience de jeu (diversification des thématiques, animations musicales, introduction des lignes de paiement multiples, jackpots progressifs, coefficients multiplicateurs …).
Le nombre de jetons que vous pouvez mettre en jeu ainsi que le nombre de lignes sur lesquelles vous pouvez engager un pari peuvent considérablement varier d’une machine à l’autre. De fait, la taille de la mise peut osciller entre quelques centimes et plusieurs dizaines d’euros. Presser le bouton ‘Spin’ ou actionner le levier latéral sans avoir vérifié la taille de la mise que vous vous apprêtez à placer peut avoir des répercussions désastreuses sur votre bankroll. Si les bobines immobilisées affichent une combinaison gagnante par association de symboles, vous obtiendrez une rétribution. Chaque variante dispose de son propre tableau des gains : consultez-le pour connaître le reversement associé à chaque combinaison. Mentionnons au passage que toutes les machines ne vous rétribueront pas de la même manière. Sur les premières machines à sous, il fallait impérativement que la ligne centrale arbore des symboles identiques pour décrocher un gain. La diversification des machines à sous (associée à l’avènement de l’ère numérique) aura permis l’apparition de nouvelles lignes de paiement (diagonales, zigzags …). Au gré de vos parties, vous ne manquerez pas de constater la récurrence de certains symboles : cerises, citrons, pastèques, cloches de la liberté, le mot ‘BAR’, le chiffre 7 ... D’autres remplissent une fonction particulière :
Plus d’une centaine d’années d’évolution technologique (incarnée par l’avènement de l’électronique et de l’ère numérique) auront permis à la machine à sous originelle de se décliner en de nombreuses variantes. Chaque machine à sous (mécanique ou virtuelle) s’articule autour d’une thématique particulière (blockbuster cinématographique, héros de la littérature, événement historique …) de sorte que chacun puisse trouver chaussure à son pied. D’une machine à l’autre, le tableau des gains associé aux différentes combinaisons gagnantes, la fonctionnalité des symboles spéciaux, la quantité de lignes de paiement ainsi que le nombre de bobines (entre 3 et 5) varieront de manière significative. Permettez-nous à présent de vous définir le concept des multiplicateurs, des lignes de paiement multiples et des jackpots progressifs.
I. Sur certaines variantes, l’introduction de plusieurs pièces (ou jetons) constituera autant de chances supplémentaires de multiplier vos gains. Sur une machine à trois bobines, si une ligne de symboles spécifiques est rétribuée à hauteur de 10 € pour chaque pièce de 2 € investie (coefficient multiplicateur = x 5), vous remporterez un gain de 50 € si vous avez mis en jeu 5 pièces de 2 €. La quantité de pièces (ou de jetons) que vous introduirez sont autant de multiplicateurs potentiels sur ce type de machine.
II. Sur les machines à sous traditionnelles, seul l’alignement de trois symboles identiques sur la ligne centrale permettait d’obtenir une rétribution, les lignes inférieure et supérieure n’étant pas prises en considération. Seule l’apparition des machines à lignes de paiement multiples permit de combler cette lacune. Indépendamment du fait qu’il s’agisse d’une ligne droite ou en dents de scie, ce format aura permis au joueur d’augmenter considérablement ses chances de capter des gains.
III. Les machines progressives prélèvent une partie des mises placées par les joueurs pour alimenter un jackpot. Toutes les machines interconnectées contribuent à faire grimper la cagnotte, laquelle peut rapidement atteindre des proportions très alléchantes. En octobre 2015, un jeune Britannique originaire du Cheshire a décroché un jackpot de plus de 17,87 millions d’euros sur le Mega Moolah de Microgaming. Par contre, condition sine qua non : il faut impérativement placer la mise maximale pour être éligible à un jackpot progressif. Les machines progressives sont aisément identifiables car les casinos en ligne ne lésinent pas sur les moyens pour les mettre sous les feux de la rampe. Tout joueur peut devenir millionnaire en l’espace d’une poignée de secondes et ce, sans nécessiter la moindre habileté stratégique !
Tributaire du hasard le plus inconditionnel, la machine à sous ne s’en laisse pas conter ! En effet, le joueur aura beau être un stratège de génie, il n’aura cependant que très peu d’emprise sur le déroulement de la partie. Hormis ajuster la taille de ses mises en fonction des circonstances ou invoquer les faveurs de Dame Fortune, sa marche de manoeuvre en est réduite à peau de chagrin. Par contre, libre à lui d’exploiter intelligemment le taux de redistribution des différentes machines et de plébisciter celles qui affichent les taux de reversement les plus avantageux. Paramétré par les éditeurs de logiciel et certifié par des sociétés d’audit autonomes, il oscille généralement entre 80 et 99 %.
Savez-vous ce qu’est un cycle de combinaisons ? C’est un listing qui répertorie l’intégralité des possibilités combinatoires que le générateur de nombres aléatoires d’une machine est en mesure de produire. Dès qu’une combinaison particulière s’affiche, elle ne réapparaîtra plus tant que le cycle en cours n’a pas pris fin. Plus la machine comporte de rouleaux et de symboles, plus son cycle de combinaisons s’inscrit dans la durée. En effet, une machine à 5 bobines et à 20 symboles peut générer 3,2 millions de combinaisons différentes là où une machine à 3 bobines et à 20 symboles ne pourra en produire que 8.000 !
Il faudra attendre la fin de la seconde moitié du XIXe siècle pour voir les inventeurs Sittman et Pitt, tous deux originaires de New York, conceptualiser l’ancêtre des machines à sous modernes en 1891. Composée de 50 cartes à jouer réparties sur 5 tambours rotatifs, la machine, très en vogue chez les tenanciers de débits de boissons, disposait d’un levier latéral que les joueurs devaient actionner pour générer une combinaison aléatoire sur les rouleaux mécaniques. En cas de victoire, les gagnants s’adressaient au propriétaire de l’établissement pour réclamer leurs gains : une bière gratuite pour une paire de rois, une boîte de cigares pour une quinte flush royale … Quelques années plus tard, au tournant du siècle, Charles Fey, un mécanicien de San Francisco, mit au point une machine dotée d’un mécanisme de paiement automatique. Composée de 3 bobines sur lesquelles figuraient 5 symboles (un fer à cheval, un carreau, un pique, un coeur et une cloche de la liberté), la ‘Liberty Bell’ obtint un succès si retentissant que les industriels de l’époque décidèrent de la reproduire pour faire face à une demande sans cesse croissante. Symboles fruités (melons, cerises, pastèques, citrons …) et méthodes de rétribution innovantes (chewing-gums, friandises et paniers de fruits) permirent de contourner les lois coercitives sur les jeux de hasard édictées par bon nombre d’états américains à l’époque de la Prohibition.
La société Bally, initialement spécialisée dans la conception de flippers, mit l’essor de la technologie électronique à profit pour concevoir l’illustrissime ‘Money Honey’ en 1963. Munie d’un bac à pièces et d’un moteur aléatoire de jeu, elle permettait le versement automatique des gains sans la moindre assistance. C’est en 1976 que la société Fortune Coin Co., rachetée deux ans plus tard par International Gaming Technology, introduisit la première machine à sous dotée d’un écran et d’un pupitre de commandes qui eut pour effet de réduire l’emblématique levier latéral des versions antérieures à une fonction purement décorative. De nos jours, les machines à sous en ligne, gouvernées par des générateurs de nombres aléatoires, arborent des effets graphiques soignés et des animations sonores entraînantes. Nombreux sont les éditeurs de logiciel (Betsoft, Microgaming, NetEnt …) à travailler d’arrache-pied pour inventer de nouvelles thématiques en attendant la normalisation des machines à sous holographiques ou en réalité virtuelle.
Non ! Vous n’aurez pas besoin de compétences stratégiques pointues pour aborder l’univers des machines à sous avec aisance et décontraction. Jouez de préférence sur les machines au cycle de combinaisons restreint, n’oubliez pas de placer la mise maximale sur les machines progressives et intéressez-vous au taux de redistribution de votre machine ! Si vous n’avez jamais joué aux machines à sous par le passé, nous vous recommandons de vous y exercer en argent fictif. Jouer à une machines à sous gratuite vous permettra de glaner suffisamment d’expérience pour vous permettre de basculer en argent réel au terme de votre entraînement. Jouables depuis votre ordinateur ou votre appareil mobile, les innombrables variantes de machines à sous que vous proposeront les différents développeurs du marché (Microgaming, Betsoft, NetEnt …) vous offriront des heures de plaisir et de divertissement !